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Air France: Solutions to put an end to the conflict and pace up Transavia's development

Direct News Source

22-Sep-2014 The pilots' strike has been disrupting flight operations for seven days now, with catastrophic consequences for the Company's customers, staff and financial situation. Alexandre de Juniac and Frédéric Gagey wish once again to thank all staff who have rallied round in France and around the world to support and assist customers in this unprecedented situation. The Company wishes once again to present its sincere apologies to its customers.

This strike generates an operating loss of up to 20 million euros per day, plus customer compensations and the impact of the gradual recovery in traffic in the days following the return to normal operations. Once the dispute is over, the Group will update its EBITDA target for the 2014 financial year.

Negotiations with the pilot unions, notably the SNPL, have taken place daily. Since the beginning of the strike action, Alexandre de Juniac and Frédéric Gagey have spent over 40 hours in meetings with pilot representatives. Every day, they have been submitting new constructive proposals to resolve this conflict. On their part, the pilot unions have not put forward any proposal demonstrating their willingness to find a solution.

Management can only note that talks have reached a deadlock situation.

Management also wishes to reassert that Air France-KLM's development on the low-cost market in Europe is both strategic and urgent for the Group's future, given that this market is fast-expanding and our competitors have adopted particularly offensive strategies on the French market.

The ambition set out in the Perform 2020 growth and competitiveness plan remains intact. The pilot unions have stigmatized the Transavia project by fuelling unfounded fears of "delocalization" and "social dumping", which have never been at stake. Management regrets these mistaken interpretations, but has taken note of the concerns expressed.

Alexandre de Juniac, Frédéric Gagey and the managerial teams have since taken the following measures:

Postponing the plan to create Transavia subsidiaries in Europe (outside France and the Netherlands), while entering into extended talks about the project and building together the necessary guarantees by the end of the year.

A comprehensive negotiation and explanatory process with Air France and KLM unions will be set up. As for Air France, this process will begin as soon as the next Central Works Council meeting takes place, scheduled for 25 September 2014.

Pour sortir de la grève et accélérer le développement de Transavia

La grève des pilotes dure maintenant depuis sept jours, avec des conséquences désastreuses sur les clients, les salariés et les finances de la Compagnie. Alexandre de Juniac et Frédéric Gagey tiennent une nouvelle fois à remercier l'ensemble des personnels qui se sont mobilisés, en France et dans le reste du monde, pour accompagner les clients et faire face à cette situation inédite. A nouveau, la Compagnie tient à présenter ses excuses à ses clients.

Faster implementation of the Transavia project in France

The expansion of Transavia in France is vital for Air France, notably in order to defend the Group's position at Orly, as highlighted by the experts' report published in July 2014 and supported by the SNPL. It is now urgent to implement this plan.

The project was presented to the unions of each staff category over a year ago, but was not finalized within the framework of the talks underway. The pilot unions' demand to use, on the Transavia network, Air France pilots employed under Air France conditions and to replace the existing 44 Boeing 737s by Airbus A320s, would inevitably lead Transavia France to failure. The compromise solutions proposed by management have all been rejected.

In these conditions, if the pilot organizations do not agree to the economic and social terms and conditions of the project put forward, Management will be forced to begin the formal procedure for denouncing the agreement to create Transavia France (signed in 2007). This agreement currently restricts the development of Transavia France; its withdrawal will make it possible to implement the project more quickly.

The aim is to rapidly equip Transavia in France with additional aircraft beyond the 14 currently in the fleet. It should be remembered that this project included the creation of a thousand jobs over the next 5 years, including 250 jobs for French pilots. It will now be possible to hire staff faster. The project will, as expected, be primarily open to Air France pilots on a voluntary basis.

Moreover, Management confirms that the development of Transavia in France is not intended to impact Point to Point activity on the French domestic network. Transavia will not feed the Air France hub at Paris-Charles de Gaulle.

"To remain in the race in Europe, we have no alternative than to rapidly expand Transavia. We are now taking every measure to explain and accelerate its growth out of France. The Air France-KLM Group is reaffirming its aim of reaching a fleet of more than 100 Transavia aircraft by 2017," said Alexandre de Juniac. Frédéric Gagey continued: "These decisions must enable us to restore calm within the company and end the strike that has lasted too long for Air France, its customers and its staff."

Cette grève génère des pertes d'exploitation pouvant aller jusqu'à 20 millions d'euros par jour, auxquelles il faudra ajouter les compensations clients et l'impact de la reprise progressive du trafic dans les jours qui suivront le retour à la normale des opérations. Une fois le conflit terminé, le Groupe mettra à jour son objectif d'EBITDA pour l'année 2014.

Des négociations avec les organisations représentatives des pilotes, notamment le SNPL, ont eu lieu chaque jour. Depuis le début du conflit, Alexandre de Juniac et Frédéric Gagey ont passé plus de 40 heures en réunion avec les représentants des pilotes. Chaque jour, ils ont fait de nouvelles propositions constructives pour sortir de cette situation. Les syndicats de pilotes n'ont fait, de leur côté, aucune proposition manifestant leur volonté de trouver une solution.

La direction ne peut donc que constater le blocage de la situation.

Elle tient par ailleurs à réaffirmer que le développement d'Air France-KLM sur le marché du low cost en Europe est à la fois stratégique et urgent pour l'avenir du Groupe, ce marché étant en forte progression et nos concurrents étant particulièrement offensifs sur le marché français.

L'ambition formulée dans le plan de croissance et de compétitivité Perform 2020 reste donc intacte. Les organisations représentatives de pilotes ont stigmatisé le projet Transavia en exploitant des craintes infondées de "délocalisation" et de "dumping social", alors même qu'il n'en a jamais été question. La direction regrette ces interprétations erronées, mais entend les inquiétudes qui se sont exprimées.

Dès lors, Alexandre de Juniac, Frédéric Gagey et les équipes de direction ont pris les mesures suivantes :

Suspension du projet de création de filiales de Transavia en Europe (hors France et Pays-Bas), le temps d'ouvrir un dialogue approfondi sur le projet et de construire ensemble les garanties nécessaires d'ici la fin de l'année.

Un processus complet d'explication et de négociation avec les partenaires sociaux d'Air France et de KLM sera mis en place. Concernant Air France, il démarrera dès le prochain CCE prévu le 25 septembre 2014.

Mise en oeuvre accélérée du projet Transavia en France

Le développement de Transavia en France est essentiel pour Air France, notamment pour défendre les positions du Groupe à Orly, comme cela a été mis en évidence par le rapport des experts publié en juillet 2014 et faisant l'objet du soutien du SNPL. Il est désormais urgent de le mettre en oeuvre.

Le projet a été présenté aux organisations représentatives de chaque catégorie de personnel il y a plus d'un an, mais il n'a pas pu aboutir dans le cadre des négociations engagées. L'exigence des organisations pilotes d'utiliser, sur le réseau Transavia, des pilotes Air France aux conditions Air France et de remplacer les 44 Boeing 737 existants par des Airbus A320, conduirait inévitablement Transavia France à l'échec. Les solutions de compromis avancées par la direction ont toutes été rejetées.

Dans ces conditions, si les organisations pilotes ne rejoignent pas le projet dans les modalités économiquement et socialement acceptables qui leur ont été proposées, la direction sera contrainte d'entamer la procédure de dénonciation de l'accord de création de Transavia France (signé en 2007). Cet accord limite aujourd'hui le développement de Transavia France ; sa dénonciation permettra la mise en oeuvre accélérée du projet.

L'objectif est de doter rapidement Transavia en France d'avions supplémentaires au-delà des 14 appareils actuels. Pour mémoire, ce projet prévoyait la création d'un millier d'emplois à horizon 5 ans, dont 250 emplois de pilotes français. Il sera désormais possible d'embaucher plus rapidement. Le projet restera, comme prévu, ouvert prioritairement aux pilotes d'Air France sur la base du volontariat.

Par ailleurs, la direction confirme que le développement de Transavia en France n'impactera pas l'activité Point-à-Point sur le réseau domestique français. Transavia n'alimentera pas le hub d'Air France à Paris-Charles de Gaulle.

"Pour rester dans la course européenne, nous n'avons pas d'alternative au développement rapide de Transavia. Nous nous donnons aujourd'hui les moyens de l'expliquer et d'accélérer sa croissance à partir de la France. Le Groupe Air France-KLM réaffirme son objectif d'atteindre plus de 100 avions Transavia à horizon 2017" a déclaré Alexandre de Juniac. Frédéric Gagey a poursuivi : "Ces décisions doivent permettre de ramener la sérénité au sein de l'entreprise et de mettre un terme à ce mouvement de grève qui n'a que trop duré pour la Compagnie, pour ses clients et pour tous ses salariés."